Nouvelles règles du mouvement : ATTENTION DANGER
il ne s’agit pas d’aménagement à la marge mais bien d’une remise en cause totale des règles de mobilité dans le 1er degré.
Que faut-il retenir ?
– la fin des attributions à titre provisoire
– le dessaisissement du contrôle des représentants des personnels.
– et à terme un mouvement qui sera réduit au minimum
Questions :
MAIS QUE VONT DEVENIR LES 350 COLLÈGES QUI CHAQUE ANNÉE ÉTAIENT NOMMES A TITRE PROVISOIRE ?
350 collègues en Savoie, c’est le nombre fourni par l’administration, étaient tous les ans nommés à titre provisoire après une deuxième phase du mouvement.
Phase à laquelle assistaient les représentants des personnels et sur laquelle, les représentants du personnels pouvaient exercer un contrôle.
Que se passera-t-il dès cette rentrée 2019?
L’administration va créer des postes de titulaires de circonscription rattachés à l’Inspection donc à l’Inspecteur (IEN).
Les collègues vont donc être nommés sur ces postes qui ne seront que des « coquilles vides ».
« Coquilles » qui seront ensuite complétés par l’IEN et ce comme bon lui semble et sans aucun contrôle des représentants des personnels.
Il s’agit donc bien là d’un recul majeur.
Pire encore, Il faut savoir que le nouveau logiciel national qui va gérer le mouvement n’est toujours pas connu y compris des personnels de l’Inspection Académique.
Et c’est ce logiciel qui régira la majeure partie des règles du mouvement, notamment ce qui est appelé : les priorités dites « légales », c’est ce même logiciel qui déterminera le nombre de vœux géographiques.
Que va-t-il se passer à terme ?
Très rapidement, le mouvement va être figé et les enseignants vont se retrouver bloqués sur des vœux géographiques et dépendant des regroupements organisés par leur IEN sans aucun regard, ni contrôle possible en amont de la part des représentants des personnels.
En conséquence, ces nouvelles règles ne vont pas affecter simplement ceux qui sont actuellement sans poste, mais bien l’ensemble des personnels qui de fait vont voir leur possibilité de changer de poste se réduire à peau de chagrin avec la crainte en cas de fermeture dans leur futur poste de se retrouver obligés de faire des vœux géographiques.
C’est pourquoi, pour FORCE OUVRIÈRE il n’y a aucun motif de satisfaction quant aux aménagements concédés ici ou là par le DASEN,
car c’est bien l’ensemble du dispositif qui doit être rejeté et combattu.
Et c’est bien le sens de la déclaration commune des Organisations syndicales :
FO, UNSA, SNUIPP, CGT, SUD
qui NATIONALEMENT
ont demandé une audience mercredi 13 février 2019 au Ministère
pour demander la suspension de ce dispositif. (voir piéce jointe) pour revendiquer:
- le maintien de l’AGS comme élément essentiel du barème pour tous les postes,
- la suppression des postes profilés au profit de postes à exigences particulières,
- le maintien de la seconde phase du mouvement dans les départements où elle existait et leur rétablissement dans les autres,
- le maintien de l’affectation sur des postes précis et non sur des zones, Le respect du caractère non obligatoire des vœux géographiques,
- l’affectation à titre provisoire des enseignants actuellement sans poste à titre définitif et qui n’obtiendraient aucun poste précisément demandé au mouvement,
- l’examen des notes de service départementales du mouvement en CAPD,
- l’augmentation du nombre de vœux.