Infanticide dans l’Eure : la directrice suspendue à titre conservatoire

Infanticide dans l’Eure : la directrice suspendue à titre conservatoire :

A l’instar de ce que font les policiers quand l’un d’eux est mis en cause ne serait-il pas temps que l’ensemble de la profession se lève et dise stop !


Bien sûr que chacun d’entre nous est indigné par ce drame !

Pour autant est-il admissible, que les enseignants, les directeurs soient systématiquement livrés en pâture et servent de bouc émissaire, alors, que, dans le même temps, ils ne disposent pas d’un réseau complet, avec psychologue scolaire, maitre E, maître G, infirmière et médecin scolaire mobilisable pour répondre à leurs interrogations…


Pourquoi ne bénéficierions pas, nous, enseignants, de la présomption d’innocence ???


Qui n’a pas au moins une fois, voir de nombreuses fois, pour les directeurs, été amenés à faire un signalement, à saisir les services de l’inspection, les services sociaux, après de nombreuses réunions et tout ça la plupart du temps sans effet !

Qu’une enquête soit menée c’est normal, que la justice fasse son travail.
Mais que par principe et à priori la directrice ou l’enseignant soit suspecté d’avoir commis une faute avant toute enquête n’est pas acceptable !

Nous sommes la seule profession à qui s’applique cette présomption de culpabilité !


Aussi nous souhaitions alerter la profession:
N’est-il pas temps que cela cesse et que l’ensemble de la profession se dresse, s’indigne et se révolte pour dire stop à cette présomption de culpabilité, chaque fois que l’un d’entre nous est mis en cause au nom de ce principe !


Nos conditions de travail se dégradent de jours en jours et nous n’avons déjà pas les moyens de faire notre travail : enseignant !

Devrons nous demain nous transformer en commissaire de police, en assistante sociale, en psychologue, sommes-nous responsables de tous les maux de la société ?