FONCTION PUBLIQUE : GRÈVE LE 9 MAI PROCHAIN

TOUS EN GRÈVE LE JEUDI 9 MAI 2019

Rassemblement 13H30 le 9 Mai 2019 devant la Trésorerie Principale

Rue Girard Madoux (derrière la Sécu) à CHAMBÉRY

Retrait de la loi Blanquer : c’est le moment ! 

RETRAIT DU PROJET DE RÉFORME DESTRUCTION DE LA FONCTION PUBLIQUE : c’est le moment. 

1ère étape : FERMER TOUTES LES ÉCOLES JEUDI 9 MAI 2019

Rappel : 

si, malgré tout, vous n’êtes pas encore décidé, vous avez la possibilité de déclarer votre intention de participer à la grève dès maintenant afin d’en discuter avec vos collègues.

Le SNUDI FO appelle les collègues à se réunir dans leurs écoles pour décider ensemble le plus massivement possible A LA GRÈVE DU 9 MAI.

C’est maintenant qu’on peut arracher le retrait de la loi Blanquer ! 

Partout se multiplient en France, depuis le 19 mars, puis le 30 et le 4 avril, des AG de ville, de secteurs scolaires, d’établissements, qui toutes, demandent le retrait du projet de loi Blanquer.

Ce sont des milliers de professeurs, souvent en inter-degré qui se réunissent, décident de poursuivre la grève, multiplient les réunions et les initiatives en direction des parents.

C’est maintenant que se joue l’avenir du statut de la Fonction publique contre la loi programmée de sa destruction.

  • Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FAFP, FO, FSU, Solidaires, et UNSA de la Fonction publique affirment de nouveau leur attachement aux valeurs du service public et à une Fonction publique au service de toutes et tous, porteuse de l’intérêt général.

Depuis de nombreux mois, en dépit de leurs revendications et propositions, elles constatent que le pouvoir exécutif poursuit une politique contraire aux intérêts de la population, néfaste pour les missions publiques et pour les agent-e-s. Le gouvernement pratique le double langage en prônant la modernisation de la Fonction publique et le respect des agent-e-s public-que-s, alors même qu’il ne revalorise pas leur rémunération, qu’il supprime des postes, engendrant une forte dégradation des conditions de travail, et veut affaiblir leurs droits et garanties.

Les personnels, avec leurs organisations syndicales, revendiquent l’augmentation de la valeur du point d’indice afin d’améliorer leur pouvoir d’achat, la suppression du jour de carence et rappellent leur opposition aux 120 000 nouvelles suppressions de postes annoncées.

A de multiples reprises, nos organisations se sont opposées à ces mesures et ont mis sur la table des propositions alternatives.

Poursuivant leur politique, toujours sans tenir grand compte des organisations syndicales représentatives, le Président de la République et le gouvernement comptent faire adopter au Parlement, d’ici au début de l’été, une loi dite de transformation de la fonction publique dont nombre de dispositions ont une portée très grave tant pour les agent-e-s et les citoyen-ne-s que pour l’avenir de la Fonction publique.

Il en est ainsi, par exemple, de la mise en place d’une instance unique en lieu et place des comités techniques et CHSCT, instance qui risque de diluer et amoindrir les actions dans des domaines essentiels de la sécurité, de la santé et de la vie au travail. C’est aussi le cas avec la suppression des compétences des CAP en matière de promotion et de mobilité, mesure qui va favoriser une gestion opaque et priver les personnels de recours contre l’arbitraire.

Avec le recours au recrutement accru à tous les niveaux de contractuel-le-s, la précarité sera encore aggravée particulièrement avec des contrats de mission à durée déterminée pouvant être rompu à tout moment. Par ailleurs, aucune amélioration substantielle des garanties collectives ni sécurisation des parcours professionnels n’est envisagé pour les contractuel-le-s pas plus qu’un encadrement plus strict des conditions de recrutement et de formation. De plus, c’est l’égalité d’accès aux emplois publics et les garanties de neutralité de l’agent public qui sont menacées.

Après des communiqués unitaires, après des délais de consultations des instances supérieures de la Fonction publique peu respectueuses d’un dialogue social de qualité, après que toutes les organisations représentatives de la Fonction publique aient donné un avis défavorable au projet de loi dit de transformation de la fonction publique, les organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FAFP, FO, FSU, Solidaires, et UNSA réaffirment leur volonté de mettre en œuvre un processus de mobilisation inscrit dans la durée. 

Pour dire non au projet de loi de transformation de la fonction publique et pour demander au gouvernement qu’il ouvre enfin des négociations sur de nouvelles bases, elles appellent d’ores et déjà toutes et tous les agent-e-s de la Fonction publique à se mettre en grève le jeudi 9 mai prochain, étape forte du processus de mobilisation.