Les enseignants du 1er degré dans l’unité syndicale ne veulent pas du projet de loi Blanquer.
APPEL INTERSYNDICAL NATIONAL A LA MOBILISATION POUR L’ABANDON DE LA LOI BLANQUER
SNUipp-FSU, SNEP-FSU, SNES-FSU, SNUEP-FSU, FNEC-FP-FO, CGT Éduc’action et Sud Éducation
1ere ETAPE MOBILISATION LE 30 MARS A CHAMBERY A 14H place de l’HOTEL DE VILLE
Les enseignantes et enseignants se mobilisent face à la politique éducative, rétrograde et libérale, conduite actuellement à marche forcée au mépris de leur expertise professionnelle et déjà sanctionnée par l’ensemble de la communauté éducative.
Elles et ils rejettent notamment le projet de loi « pour l’école de la confiance », un texte qui ne permettrait en rien d’améliorer la réussite de tous les élèves et bouleverserait radicalement le fonctionnement et la structure de l’école avec notamment la création de regroupements écoles-collège.
Nos organisations syndicales SNUipp-FSU, SNEP-FSU, SNES-FSU, SNUEP-FSU, FNEC-FP-FO, CGT Éduc’action et Sud Éducation dénoncent les menaces de sanctions et pressions exercées à l’encontre des personnels et défendent leur liberté d’expression. Nos organisations sont engagées dans ces mobilisations, soutiennent les actions menées localement et appellent à les développer avec tous les personnels.
Lors des manifestations organisées sur tout le territoire samedi 30 mars, les enseignantes et enseignants seront rejoints dans leur mobilisation par des parents d’élèves, des élu-es ou simplement des citoyen-nes. Nos organisations appellent à faire de cette journée un moment fort de mobilisation pour le service public d’éducation.
Elles appellent ainsi à faire du jeudi 4 avril un prochain temps fort de mobilisations (grève, rassemblements, manifestations…) pour obtenir l’abandon du projet de loi. Elles construisent également d’autres actions localement durant la période de vacances par zone.
Elles s’engagent aussi sur le terrain de la Fonction publique pour s’opposer à la réforme gouvernementale qui détruirait le statut de fonctionnaire, et promouvoir également le service public d’éducation. Elles estiment nécessaire de poursuivre et d’amplifier les mobilisations pour obtenir l’abandon du projet de loi y compris au moment de l’examen de celui-ci par le Sénat.
Une seule exigence : le retrait Amplifions la mobilisation, notamment par la grève le 4 avril
Le 19 mars, les enseignants du 1er degré en grève, entre 50 et 75 %, ont manifesté pour l‟abandon du projet de loi du ministre Blanquer et des contre-réformes : lycée, baccalauréat, Parcoursup, du projet de retraite universelle par point et du projet de loi Fonction publique.
Dans les départements, les enseignants se regroupent en AG, votent la reconduction de la grève pour l’abandon du projet de loi Blanquer :
dans le Maine et Loire, plus de 400 enseignants en grève le lundi 25 mars réunis en AG avec FO, FSU, CGT, SUD (ils étaient 300 le 19 mars) décident de reconduire la grève le mardi 26 mars. À Paris, 61 écoles en grève le 28 mars et l‟AG de 250 enseignants a voté la reconduction de la grève. Dans le Val de Marne, le 25 mars l‟AG de 50 délégués représentant 471 PE appelle à construire la grève à partir du 4 avril. Dans le Puy de Dôme, l’AG avec SNUDI FO, UNSA, FSU, SUD, CGT appelle à la grève le 28 et 29 mars. En Eure et Loire, 43 délégués d’école appellent à la grève le 29 mars avec un rassemblement…
Dans les AG, les collègues se saisissent de la manifestation du 30 mars et de la grève du 4 avril
Face à ce mouvement, le ministre ne recule pas, bien au contraire. Rien n’est acceptable dans le projet de Loi !
Les PE ne veulent pas être consultés, ils veulent le retrait des EPSF et de toute la loi Blanquer.
À la veille des manifestations du 30 mars le ministre dans une interview au Parisien (28 mars) à propos des EPSF se déclare « tout à fait prêt» à ajouter la nécessité de « l’accord de la communauté éducative pour que ces établissements puissent voir le jour» dans le texte du projet de loi. « Ces établissements ne se feront que s’il y a un consensus local».
Consensus ou pas, le contenu des EPSF demeure. L’accord de la communauté éducative ne fait que renforcer le caractère territorialisé et autonome des EPSF, contre le cadre national et notre statut de fonctionnaire d‟État. Comme le reconnaît lui-même le ministre « cette idée est discutée depuis 50 ans » et faut-il préciser qu‟elle est rejetée par les enseignants depuis aussi longtemps.
Les PE veulent le maintien des directeurs d’école.
À propos de la remise en cause des directeurs d‟école le ministre affirme : le « projet d’établissements publics des savoirs fondamentaux…ne remet pas en cause l’existence des écoles et de leurs directeurs». Sous la respon- sabilité d‟un chef d‟établissement ? Un directeur-adjoint du principal ? Nous n’en voulons pas !
Quelle garantie avons-nous que chaque poste de directeur restera ?
les PE veulent le maintien de l’école maternelle.
A propos de la menace de suppression de l‟école maternelle au profit de jardins d‟enfants, le ministre se contente d‟invectives : « bobards », « irresponsabilité ».
Pourtant l‟article 4bis du projet de loi dit : « Par dérogation à l’article L. 131- 2 du code de l’éducation, l’instruction obligatoire peut, au cours des années scolaires 2019-2020 et 2020-2021, être donnée aux enfants âgés de trois à six ans dans un établissement d’accueil collectif recevant exclusivement des enfants âgés de plus de deux ans dit « « jardin d’enfants.».
Qui dit jardin d‟enfants, confirme que la “scolarisation” pourrait se faire sans PE ! Où sont les” bobards” ?
Une seule exigence : le retrait du projet de loi Blanquer Une seule réponse : organiser la grève
Réuni le 25 mars, « SNUipp-FSU, SNEP-FSU, SNES-FSU, SNUEP- FSU, FNEC-FP-FO, CGT Éduc’action et Sud Éducation (…) appellent ainsi à faire du jeudi 4 avril un prochain temps fort de mobilisations (grève, rassemblements, manifestations…) pour obtenir l’abandon du projet de loi. »
Le SNUDI-FO appelle à réunir les assemblées générales pour discuter et décider la grève pour l’abandon du projet de loi BLANQUER.
Il appelle à les amplifier, à poursuivre le mouvement engagé et dans ce processus, à faire du 4 avril un point national de convergence, de grève et de manifestations pour le retrait total de la Loi “École de la Confiance”. La FNEC FP-FO a déposé un préavis de grève national